LE SEPTIEME JURE
Si Georges Lautner a obtenu les plus grands succès de sa carrière avec des comédies, il s’est aussi essayé, avec brio, à des films beaucoup plus sombres. Ainsi, en 1962, avec pour décor les rues et les places de Pontarlier, dans le Doubs, il signait une oeuvre très noire sur les petitesses et les médiocrités de la bourgeoisie de province.
Le septième juré raconte l’histoire de Duval, pharmacien sans histoire, qui, un jour d’été, au bord d’un lac, assassine une jeune femme. Au procès de l’innocent accusé à sa place, Duval se retrouve juré… Avec maestria, le septième juré démonte la mécanique du procès et amène à l’acquittement de l’innocent. Mais Duval, pris de vertige, veut maintenant démasquer le… coupable. Bernard Blier, qui a poussé à la réalisation du film, est excellent dans cette critique amère des dérèglements de la société où la justice en prend rudement pour son grade…
(Pathé)