LA FOLLE HISTOIRE DE MAX ET LEON
Piliers du Palmashow, David Marsais et Grégoire Ludig ont peaufiné les armes de l’humour et de la dérision à la télévision et sur internet. En passant au grand écran, ils trouvent cette fois une autre exposition et atteignent un public qui ignorait sans doute leurs aventures antérieures. Et c’est d’autant plus vrai que La folle histoire de Max et Léon est une belle réussite. Pour un coup d’essai, c’est donc un coup gagnant ! La guerre de 39 vient d’éclater. Max et Léon, deux amis d’enfance fainéants et noceurs, doivent s’engager. Bientôt, ils vont mesurer que la guerre n’est pas une affaire à prendre à la légère. Et quand la défaite frappe, c’est encore moins réjouissant. Très vite, les deux compères considèrent qu’il leur faut urgemment rentrer chez eux, du côté de la place de la Barre à Mâcon…
Autour de deux tire-au-flanc que les circonstances amèneront à un certain héroïsme, voici, mise en scène par Jonathan Barré (sur un scénario du tandem Marsais/Ludig) une joyeuse parodie des films de guerre. Ceux qui se souviennent -je vous parle d’un temps…- de Babette s’en va-t-en guerre (1959), La grande vadrouille (1966), Mais où est donc passée la 7e compagnie? (1973), film de chevet de Marsais/Ludig ou, plus près de nous, de Papy fait de la résistance (1983) y trouveront leur compte tout comme ceux qui apprécient l’humour absurde, loufoque et potache. Le tout est bien fait, joliment reconstitué, joyeusement enlevé avec des comédiens épatants (Dominique Pinon, Bernard Farcy). Bref, on savoure de bout en bout.
(Studiocanal)