ROBERT DOISNEAU, LE REVOLTE DU MERVEILLEUX
Curiosité, désobéissance et patience, voilà, selon Robert Doisneau, les qualités indispensables à un photographe. Parole d’or d’un artiste qui compte parmi les plus grands du 20e siècle. Avec Robert Doisneau, le révolté du merveilleux, Clémentine Deroudille, sa petite-fille, donne un beau portrait d’un humaniste espiègle. Une évocation tendre et drôle qui tord le cou aux clichés, notamment celui du photographe nostalgique du Paris en noir et blanc et metteur en scène de la très fameuse photographie dite du Baiser de l’hôtel de ville.
Car Robert Doisneau (1912-1994) aimait la couleur et souhaitait apporter le bonheur et le merveilleux dans la vie. On se glisse avec aisance dans cette chronique riche de documents familiaux d’autant que l’auteur conserve un ton enjoué et gai pour évoquer cette magnifique figure d’un grand-père qui fut l’ami de Prévert et de Maurice Baquet, de Sabine Azéma, de Daniel Pennac et d’Edmonde Charles-Roux…
Le coffret comprend, outre un jeu de six cartes postales, un petit cahier illustré où chaque photo, des instants choisis, est commentée par des membres de la famille Doisneau ou par des personnalités comme Philippe Delerm ou Jean-Claude Carrière.
(Jour2fête)