MARIE-OCTOBRE
Quinze ans après la fin de la guerre, les survivants du réseau de résistance Vaillance se retrouvent dans la demeure de Castille, leur ancien chef, qui avait été arrêté et tué dans cette maison même… Ils sont tous invités à dîner par François Renaud-Picart, nouveau propriétaire des lieux et Marie-Hélène Dumoulin dite Marie-Octobre dans la résistance. De fait Renaud-Picart et Marie-Octobre, qui fut la compagne de Castille, ont un plan: démasquer, à l’occasion de cette rencontre, le traître au sein du réseau, responsable de la mort de Castille…
Avec Marie-Octobre (qui sort dans une belle version restaurée), Julien Duvivier reste fidèle à un cinéma marqué par la noirceur et le pessimisme et donne, en 1959, un remarquable huis clos qui, dans la traque d’un traître, révèle les pans les plus sombres d’une petite société humaine. Sur des dialogues brillants d’Henri Jeanson, le cinéaste de Panique, peaufine un thriller ingénieux où tous les personnages deviennent, tour à tour, suspects… Enfin, Marie-Octobre propose un fameux casting avec Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Bernard Blier, Lino Ventura, Noël Roquevert, Robert Dalban, Paul Frankeur, Serge Reggiani, Paul Guers, Daniel Ivernel et Jeanne Fusier-Gir, l’une des plus célèbres seconds rôles du cinéma français des années 30 aux années soixante…
(Pathé)