En 1847, à la fin de la guerre entre le Mexique et les USA, des soldats américains, sous les ordres du général McKane font du zèle et contraignent le commandant d’un fort mexicain, Don Miguel Sebastian, à capituler après avoir tué tous ses hommes. Par une transaction frauduleuse, McKane oblige même le vaincu à lui céder ses nombreux hectares de terres. Dans les années qui suivent, riche des territoires salement acquis, McKane règne sur la région de McKaneville et commence à exproprier les paysans mexicains à qui il avait alloué des parcelles de terrain. Son homme de main, Pardee fait régner la terreur sur la contrée mais un vieux juge et un jeune shérif vont enquêter. Pour les escrocs meurtriers, c’est le début de la fin d’autant que Sebastian, laissé pour mort à la fin de la guerre, est au contraire bien vivant pour témoigner. Encore faut-il le retrouver avant que les hommes de McKane ne l’abattent…
Dans sa collection Les grands classiques du western, Artus Films s’ingénie à débusquer de bonnes petites choses comme cette Ultime chevauchée de 1957. Homme d’affaires plus que cinéaste, Albert C. Gannaway passe à la réalisation pour un western en noir et blanc, sans surprise mais pas sans rythme, autour de la thématique des terres qui doivent appartenir à ceux qui vivent. Dans le rôle du psychopathe Pardee, Lee van Cleef compose un de ces affreux dont il avait le secret.

(Artus)