ROBINSON CRUSOE
L’animation européenne, ici belge, va bien ! Et elle s’offre une star du récit d’aventures : Robinson Crusoé himself. Qui, dans le film des réalisateurs Vincent Kesteloot et Ben Stassen, s’éloigne quand même pas mal de l’œuvre originale de Daniel Defoe. C’est ainsi que Vendredi est devenu un joyeux perroquet nommé Mardi qui accueille le naufragé, secoué par une vilaine tempête, sur son île paradisiaque… Paradisiaque, il faut le dire vite, évidemment, parce que le pauvre Robinson est quand même plutôt manche. Mais il pourra compter sur l’aide d’un bouc, d’un tapir et d’un porc-épic…
Avec ce Robinson Crusoé très allègre et rythmé (et qui promet la véritable histoire du héros solitaire), les petits (à partir de 6 ans) comme les grands y trouvent leur compte. Les petits pour les multiples péripéties, les grands pour une autre lecture : ainsi les deux chats teigneux qui mènent la vie dure à Robinson et à ses nouveaux amis, ne veulent pas d’un étranger chez eux.
(Studiocanal)