Il y a dans La fille du patron, un petit côté british… dans le sens où l’atmosphère ouvrière du premier long-métrage d’Olivier Lousteau fait songer aux œuvres sociales de Stephen Frears ou Ken Loach. Dans une usine textile de province mal en point financièrement, le patron fait réaliser une étude ergonomique par la ravissante Alix. Outre qu’Alix est la fille du patron (ce que le personnel de l’usine ignore d’abord), elle tombe follement amoureux de Vital, le chef d’atelier (incarné par le réalisateur lui-même). Porté par une Christa Théret tonique, La fille du patron est une comédie sociale généreuse qui représente sans pathos, ni misérabilisme, les classes populaires.  Tournant aussi autour du rugby avec ses valeurs de fraternité et de… troisième mi-temps festive, le film est enlevé et plein d’enthousiasme.

(Wild Side)