Non, Ingmar Bergman n ‘est pas seul dans le cinéma suédois ! On peut ainsi découvrir Ruben Östlund, 41 ans, qui venu du film de ski dans les années 90, a rencontré un succès international avec Snow therapy présenté à Cannes en 2004. Avant cette histoire d’une famille qui explose à la suite de la panique provoquée par une avalanche dans les Alpes et qui apparaît comme une métaphore cruelle d’une société privilégiée mais murée dans l’angoisse, Östlund avait signé trois longs-métrages : Guitar Mongoloïd (2004), Happy Sweden (2008) et Play (2011), inédit en dvd. Présenté dans un coffret, cette intégrale, enrichie d’une longue entrevue avec le cinéaste ainsi qu’un s offre une vision décapante de la société suédoise.

(Bac)