LOVE

AAAANoeGaspar Noé n’aime pas les films gentils ou sucrés. De Seul contre tous à Irréversible puis Enter the void, son cinéma scrute l’âme, les tripes, le bas-ventre. Love n’échappe pas à cette ligne de conduite. Attendu à Cannes, mollement accueilli puis malmené par la censure, Love, malgré une bonne série de scènes de sexe non simulé, n’est cependant pas un film porno. Bien sûr, il n’est pas à mettre entre toutes les mains mais Noé, à travers Murphy rêvant de sa vie avec Electra, parle, avec justesse, mélancolie et une belle maîtrise esthétique, d’une forte histoire d’amour et aussi de la débâcle d’un couple. « Car, dit le cinéaste, toute passion amoureuse commence par une overdose sexuelle »

(Wild Side)

Laisser une réponse