LONGFELLOW, ANNE, VITO, SUZANNE, MARIO ET LES AUTRES
L’EXTRAVAGANT MISTER DEEDS
Dans sa bourgade de Mandrake Falls, le sympathique mais un tantinet loufoque Longfellow Deeds joue du tuba et écrit des vers pour des cartes de vœux. Sa vie bascule lorsqu’on apprend qu’il a hérité d’une immense fortune. Contraint de se rendre à New York, Deeds est traqué par une presse en quête de scoop et notamment par la sémillante journaliste Babe Bennett (Jean Arthur) qui le traite de Cendrillon mâle. Mais Babe n’est pas indifférente au charme de Deeds… En 1936, avec le grand Gary Cooper dans l’un de ses rôles mythiques, Frank Capra, au meilleur de sa forme, signe un fleuron absolu de la comédie américaine. Voici un conte humaniste bourré de tendresse et de drôlerie où les cyniques, les retors, les opportunistes en prennent pour leur grade. Le film ressort dans une belle version restaurée. Pitiatique en diable ! (Wild Side)
L’EVENEMENT
Dans la France de 1963, il ne faisait pas bon être une jeune fille… enceinte. Etudiante prometteuse et douée, Anne Duchêne doit se rendre à la redoutable évidence : elle a mal au ventre et lorsqu’elle se regarde de profil dans un miroir, elle croit voir ses formes s’arrondir. Autour d’elle, elle ne rencontre aucune aide et elle se mure dans un silence douloureux. Mais il va falloir passer aux actes. Adaptant le roman éponyme d’Annie Ernaux, la cinéaste Audrey Diwan (découverte en 2019 avec le remarquable Mais vous êtes fous) se penche sur un dilemme : « avorter en risquant sa vie ou y renoncer et sacrifier son avenir » pour construire un thriller intime aussi âpre qu’émouvant. Murée dans un silence douloureux, Anne (Anamaria Vartolomei, récemment primée aux César) fait l’expérience de la méchanceté, de la bêtise, de la bassesse et du mépris… (Wild Side)
LE PARRAIN
Sorti en 1972, Le parrain, considéré comme l’un des films de gangsters les plus importants du cinéma mondial, fête ses 50 ans. A cette occasion, un méticuleux travail de restauration a été entrepris, sous la direction de Francis Ford Coppola, pour les trois volets de la saga qui sont disponibles en 4K Ultra HD pour la première fois de leur histoire. L’histoire se déroule de 1945 à 1955 et est centrée sur la famille Corleone, une des plus grandes familles de la mafia américaine. Le film aborde la succession du patriarche de la famille, Vito Corleone dit le Parrain (Marlon Brando), et de l’ascension de son plus jeune fils, Michael (Al Pacino), qui initialement souhaite rester en dehors des activités criminelles de la famille. A cause d’un enchaînement de circonstances tragiques, Michael finit par en devenir le membre le plus impitoyable et le plus important. Le coffret inclut Le Parrain (1972), Le Parrain II (1974) et la version récemment rééditée par Coppola du dernier film de la trilogie, Le Parrain de Mario Puzo, épilogue : la mort de Michael Corleone. (Warner)
UNE VIE DEMENTE
Jeune couple de la trentaine, Alex et Noémie voudraient avoir un enfant. Mais leurs plans sont mis à mal quand Suzanne, la mère d’Alex, se met à sérieusement déraper. Atteinte d’une maladie neurodégénérative qui affecte son comportement, elle dépense sans compter, rend des visites nocturnes à ses voisins pour manger des tartines, se fabrique un faux permis de conduire avec de la colle et des ciseaux… Suzanne la maman devient Suzanne, l’enfant ingérable. C’est le regard lucide mais aimant de Noémie qui va permettre à Alex d’embrasser la maladie de sa mère plutôt que de la combattre. Avec leur premier film, les cinéastes belges Anne Sirot et Raphaël Balboni signent une fantaisie entre émotion et tension sur un sujet grave : que faire quand ses parents retombent en enfance ? Sur une parentalité à l’envers, un rodéo inventif et touchant porté par Jo Desure, Jean Le Peltier et Lucie Debay, trois acteurs épatants… (Arizona)
MARIO BAVA
Considéré comme l’un des plus grands maîtres du cinéma d’horreur italien, Mario Bava (1914-1980) signe, en 1960, un immense film d’horreur gothique avec Le masque du démon qui s’éloigne des codes du film de vampires pour une approche expressionniste et poétique. Marquée au fer rouge, un masque de bronze hérissé de pointes sur le visage, la sorcière Asa (Barbara Steele) jette de son bûcher un sort à ses bourreaux. Trois siècles plus tard, la servante de Satan se réveille. Trois ans plus tard, le thriller La fille qui en savait trop jette les bases du giallo, un mélange de policier, horreur, érotisme avec même une touche de comédie, qui connaîtra de belles heures sur les écrans des années soixante. Ces deux films-culte indémodables sortent pour la première fois en Blu-ray dans de belles éditions restaurées accompagnées de livrets rédigés par Marc Toullec. (Sidonis Calysta)
LA LIGNE VERTE
En 1996, Paul Edgecomb, ancien gardien-chef du pénitencier Cold Mountain (Louisiane) dans les années trente, entreprend d’écrire ses mémoires. Il se souvient de l’affaire John Coffey qui défraya la chronique de 1935. Grand Noir au regard absent, Coffey a été condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes… Lors de son arrivée au pénitencier surnommé La ligne verte et placé dans le couloir de la mort, les gardiens sont très surpris par la taille du colosse, mais ils sont aussi très impressionnés qu’au fond de lui se cache un vrai cœur d’enfant. Nommé notamment à l’Oscar du meilleur film, ce drame émouvant évoque le pouvoir de la rédemption. Tom Hanks incarne le rôle du gardien de prison et Michael Clarke Duncan, celui de ce Coffey qui semble avoir le don surnaturel de guérir les êtres vivants. Une bonne adaptation de Stephen King présentée dans la série Ultimate Collector. (Warner)
TRE PIANI
Evidemment, ce n’est pas très surprenant mais c’est aussi tellement du Moretti ! Comment un dramatique accident de la circulation va profondément transformer l’existence des habitants d’un immeuble romain, dévoilant leur difficulté à être parent, frère ou voisin dans un monde où les rancoeurs et la peur semblent avoir eu raison du vivre ensemble. Avec une vraie acuité du regard, Nanni Moretti observe des hommes prisonniers de leurs entêtements et des femmes qui tentent de raccommoder des existences déchirées. Ainsi Lucio est terrorisé par ce qui a pu arriver à sa fillette confiée, brièvement, à un vieux voisin de palier… Ancien magistrat et personnage très rigide (Moretti lui-même), Vittorio se débat pathétiquement avec un fils en profonde souffrance… Dans un film choral et dramatique, le cinéaste soulève avec justesse des questions sur l’éthique et la morale. (Le Pacte)
OBJECTIF 500 MILLIONS
Ancien de l’OAS, le capitaine Richau sort de prison. Il a a purgé une peine à cause de sa participation au putsch d’Alger. Un soir, Yo, une mystérieuse jeune femme (Marisa Mell), lui propose de participer à un spectaculaire braquage dans un avion à l’aéroport d’Orly. Autour d’un soldat perdu en temps de paix, Pierre Schoendorffer tourne, en 1966, un film noir qui s’inscrit dans la lignée du cinéma des années 60 qui traitait des séquelles de la guerre d’Algérie dans une société française qui, quatre ans après les accords d’Evian, n’a pas encore digéré la fin de cette guerre. Dans sa collection Make my Day, Jean-Baptiste Thoret propose un thriller sec, tourné en décors naturels et porté par un excellent Bruno Cremer, en baroudeur halluciné, qui retrouve le cinéaste qui venait de le diriger dans La 317e section… (Studiocanal)
HOUSE OF GUCCI
Gucci, synonyme de style, de glamour, de richesse, de pouvoir et de… malédiction ! Avide de reconnaissance et de prestige, Patrizia Reggiani, fille d’un patron d’une entreprise de transports, croise, dans une soirée chic, Maurizio Gucci, l’héritier principal de l’empire du luxe. Elle le séduit et réussit, malgré l’opposition du père Gucci, à l’épouser. Mais les choses entre la roturière et les « gens d’en haut » vont se tendre au point que Patrizia organisera l’assassinat de Maurizio. Avec un sacré casting (Adam Driver, Al Pacino, Jeremy Irons, Jared Leto, Salma Hayek, les Français Camille Cottin et Medhi Nebbou, enfin Lady Gaga en brune torride), Ridley Scott orchestre, en s’inspirant de faits réels (Patrizia Reggiani a été condamnée en 1997 à 29 ans de prison), une brillante et étourdissante saga de l’ambition et du lucre. Luxe, chaos et cruauté ! (Universal)
AMANTS
Ils sont jeunes, ils sont beaux et ils s’aiment depuis toujours. C’est trop. Car Lisa et Simon vont être confrontés, de manière accidentelle, à la mort violente… En effet, Simon a dealé de la blanche à son ami Pierre-Henri qui sera détruit dans une overdose. Simon va alors prendre le large tandis que Lisa s’installe dans une vie maritale. Quand les deux anciens amants se revoient, la tragédie est proche. Avec Pierre Niney, Stacy Martin et Benoît Magimel, entre trois lieux (Paris, l’Océan indien et Genève), Nicole Garcia, sur un scénario de Jacques Fieschi et sur de belles images grises et froides de Christophe Beaucarne, construit un film noir autour d’un triangle amoureux qui avance au-dessus de l’abîme. Il est là question d’amour fou, de la puissance de l’argent et d’une précarité aussi mélancolique qu’affective. (France.tv distribution)
LES YEUX DE LAURA MARS
Laura Mars est une photographe américaine plébiscitée et mal-aimée car ses photos éloquentes dénoncent le monde violent, cupide et sexiste qui nous entoure. Brillante et célébrée, Laura est pourtant une artiste heureuse jusqu’au jour où d’étranges visions s’imposent à ses yeux. Elle voit un psychopathe assassiner un à un ses proches et intimes. L’ennui est que ces visions sont simultanées, Laura Mars (Faye Dunaway dans l’un des rôles les plus connus) voit les crimes à l’instant même où ils sont perpétrés… Un inspecteur séduisant (Tommy Lee Jones) tente de l’épauler… En 1978, Irwin Kershner donne un polar qui flirte avec le fantastique et l’épouvante (le scénario est signé John Carpenter) sur fond d’érotisme… (Sidonis Calysta)
HAUTE COUTURE
« Putain de solitude !» C’est le soupir d’Esther qui se lève le matin et parle à ses roses : « Soyez sages ! Soyez belles ! » La beauté, elle connaît puisqu’elle œuvre depuis longtemps dans la mode. Même si elle fait un passionnant métier –elle est première d’atelier chez Dior- Esther est une femme seule et triste. Un jour, on lui arrache son sac dans le métro. C’est Jade, une fille de banlieue, qui a fait le coup. Sylvie Ohayon réussit un film sur la transmission puisque Jade vient rapporter le sac d’Esther, découvre l’atelier et ses belles robes. Comme Jade a des doigts magiques pour coudre étoffes et tulles, on assiste, autour de la geste du beau, à un passage de relais et une belle rencontre entre deux femmes de générations et de milieux différents. Nathalie Baye et Lynda Khoudri sont parfaitement attachantes. (UGC)
CRY MACHO
A 91 ans, Clint Eastwood n’a pas raccroché les gants. La silhouette se voûte un peu plus mais le sourire malicieux est toujours bien là. Le vieux maître hollywoodien raconte ici l’histoire d’un… vieil homme qui fut une star (du rodéo) avant qu’un cheval trop fougueux ne lui brise les reins. Comme ce Mike Milo a une dette envers Howard Polk, son ancien patron (le chanteur de country Dwight Yoakam), il accepte une mission qui ne l’emballe pas plus que cela : partir au Mexique pour récupérer Rafael, le fils de 13 ans, que Polk a eu là-bas avec la toxique Leta. Tandis que Leta ne voit dans le gamin qu’un « monstre » passionné par les combats de coq, Milo va mettre Rafael dans sa poche en le faisant rêver à l’immense ranch de son père et aux centaines de chevaux qu’il pourra monter. Une balade mexicaine autour d’un vieux sage (« J’étais beaucoup de choses que je ne suis plus », dit-il) lancé dans une mission qui devient un voyage initiatique au ton nostalgique et mélancolique. (Warner)
VIVA LA VIE
Michel Perrin, important industriel, et Sarah Gaucher, comédienne renommée, n’ont a priori rien en commun… et pourtant, ils disparaissent mystérieusement tous les deux le même jour, à la même heure. Et, surtout, réapparaissent trois jours plus tard comme si rien ne s’était passé ! Ce qui pourrait sembler n’être qu’une troublante coïncidence. Pourtant le phénomène se reproduit à l’identique peu de temps après… En 1984, Claude Lelouch réalise cette aventure fantastique dont l’idée lui vient en tête la nuit de la sortie désastreuse du film Édith et Marcel (1983). Avec une imposante affiche (Charlotte Rampling, Michel Piccoli, Jean-Louis Trintignant, Évelyne Bouix, Charles Aznavour, Anouk Aimée, Charles Gérard et Myriam Boyer) le film sera un succès… (Metropolitan)
COUP DE FOUET EN RETOUR
Jim Slater n’a jamais connu son père. Il sait seulement qu’il a été massacré, en Arizona, par les Apaches alors qu’il cherchait de l’or avec cinq compagnons. L’un de ces hommes a survécu mais n’est pas allé chercher de secours. Slater veut se venger du traitre qui a abandonné son père… Sur les lieux du drame, Slater rencontre la belle Karyl Orton qui veut récupérer la part d’or qui revenait à son mari mort. En 1956, John Sturges, grand westerner devant l’éternel et réalisateur de Règlements de comptes à OK Corral (1957) ou Les Sept mercenaires (1960), signe un western tendu autour de la soif de l’or. Au côté de Donna Reed, l’excellent Richard Widmark campe un ancien soldat confédéré violent et implacable. (Sidonis Calysta)
MY SON
« Vous ne pouvez compter que sur vous, M. Murray ! » Contacté en urgence par Joan, son ex-femme, Edmond Murray (qui vit à l’étranger) arrive dans les Highlands d’Ecosse. Il rejoint Joan dans la colonie de vacances où séjournait Ethan, leur fils de 8 ans. Peu à peu, ils pensent que l’enfant a été enlevé. Lâché par la police, Murray mène lui-même l’enquête. En 2007, Christian Carion tournait Mon garçon avec Guillaume Canet. Il signe, ici, un remake anglo-saxon avec James McAvoy et Claire Foy dans les rôles principaux. Particularité : McAvoy (comme Canet dans le film français) ne disposait pas de scénario et il improvisait au fur et à mesure son texte et ses émotions. Un thriller palpitant ! (Metropolitan)
BILL DOOLIN LE HORS-LA-LOI
Dans l’Ouest, deux adolescentes, bercées d’histoires de hors-la-loi, rêvent de côtoyer des bandits. Elles croisent la bande de Bill Doolin, des hors-la-loi sur le déclin qui accumulent les coups foireux et sont recherchés par un shérif pugnace. Elles décident de les aider à redevenir ce qu’ils ont été… En 1981, Lamont Johnson signe le dernier western interprété par l’immense Burt Lancaster dans le rôle de Doolin. Jamais sorti au cinéma en France mais remarqué par la critique américaine, le film nerveux et enlevé passa à la télé sous le titre Winchester et jupons courts ! Les gamines sont incarnées par les débutantes Diane Lane et Amanda Plummer. (Sidonis Calysta)
LE VETERAN
Poursuivis par les membres d’un cartel mexicain de la drogue, une mère et son fils traversent la frontière qui sépare le Mexique de l’Arizona et se retrouvent sur les terres de Jim Hanson. Vieillissant, cet ancien Marine et vétéran de la guerre du Vietnam dénonce traditionnellement les immigrés clandestins aux autorités. Mais quand la mère est tuée dans une fusillade, l’Américain, contre l’avis de sa policière de fille, décide d’aider le jeune Miguel à fuir. Le vétéran de guerre veuf et désabusé et le garçon orphelin vont devoir traverser les Etats-Unis, poursuivis par des criminels et des policiers corrompus. Du cousu main pour Liam Neeson, 69 ans, qui met les moyens pour que cette aventure tienne la route. Un polar d’action, mis en scène par Robert Lorenz, le producteur de nombre de films de Clint Eastwood… (M6)
TOUT NOUS SOURIT
Tout sourit à Audrey et Jérôme. Ils ont trois merveilleux enfants et leurs métiers les passionnent. Le temps d’un week-end, ils partent chacun de leur côté… Avec leurs amants respectifs. Sauf qu’ils ont la même idée : aller dans leur maison de campagne. Quand ils se retrouvent nez à nez, c’est l’explosion. Arrivent alors les parents d’Audrey, puis leurs enfants et enfin sa sœur. Le quatuor n’a pas d’autre choix que jouer la comédie pour sauver les apparences. Mais très vite le vernis et les nerfs craquent… Réalisatrice de Jamais le premier soir (2014), Mélissa Drigeard réussit, avec des ingrédients connus (le couple en crise), une comédie allègre où le tragique des déchirements vient parfois se heurter à l’humour. La distribution est de qualité avec Elsa Zylberstein (Audrey), Stéphane de Groodt (Jérôme) entourés de Guy Marchand, Anne Benoit, Emilie Caen. Le film a obtenu le prix spécial du jury au Festival de l’Alpe d’Huez. (UGC)
LES BODIN’S EN THAILANDE
Vieille fermière roublarde et autoritaire de 87 ans, Maria Bodin doit faire face à une nouvelle épreuve : son grand nigaud de fils, Christian 50 ans, a perdu le goût de la vie. Suivant l’avis du psychiatre, qui conseille le dépaysement, la mère Bodin se résigne donc à casser sa tirelire pour payer des vacances à son fils… en Thaïlande ! Quand la mère et le fils Bodin s’envolent, pour la première fois, à plus de dix mille kilomètres de leur terroir natal, le choc est énorme. De l’hôtel aux plages de sable blanc en passant par les massages exotiques, ils n’ont clairement pas le mode d’emploi… Brillants représentants cinématographiques du bon sens paysan, les Bodin ont réuni 1,6 million de spectateurs dans les salles en 2021. (M6)
L’AUTOROUTE DE L’ENFER
Décidés à se marier malgré l’opposition de leurs familles, Charlie et Rachel se rendent à Las Vegas. Mais la rencontre avec le sergent Bedlam, sorte de flic zombie au visage brûlé, bouleverse leurs plans lorsque celui-ci enlève la jeune fille et disparaît. Se lançant à leur poursuite, Charlie découvre que pour retrouver sa fiancée, il doit se rendre en enfer… Ancré dans les années 80-90 avec ses costumes, sa musique et ses voitures et mettant en scène une galerie d’allumés, le film réalisé par le Hollandais Ate de Jong est efficace tout en multipliant les gags visuels, les références à d’autres films ou encore des illustrations de proverbes ou de citations bibliques relatives à l’enfer ! (Rimini Editions)